Les fonds structurels se sont élevés à 213 milliards € pour la période 2000 - 2006, et représentaient 36% du budget total de l’Union. Ils comprennent le fonds européen de développement régionale (FEDER) ; le fonds social européen (FSE) très faible (60 milliards sur 7 ans, soit moins de 20 € par an et par habitant de l’UE à 27) ; une partie du fonds européen agricole et d’orientation de la pêche.
Abrogation de la directive services (ex-Bolkestein) et nouveau mandat confié au commissaire européen chargé du commerce pour s’opposer à l’accord général sur le commerce et les services (AGCS) de l’OMC.
Augmentation substantielle du budget de l’UE destinée : aux fonds structurels bénéficiant principalement aux 12 nouveaux adhérents, au financement de processus de convergence sociaux, à la recherche et aux projets d’infrastructures européennes, à la réparation et à la prévention des dégâts écologiques.
La Banque Mondiale et le FMI prêtent (ce qui permet d’ailleurs de sauver les créanciers - souvent privés - du Nord) à condition que le pays concerné accepte de mener la politique décidée par leurs experts : ce sont les fameuses conditionnalités. En un mot, la politique économique de l’État endetté passe sous contrôle du FMI et de ses experts ultra-libéraux.
Le remboursement de la dette par ces pays est aujourd’hui un obstacle majeur à leur développement car il capte des ressources qui devraient être consacrées à la satisfaction des besoins fondamentaux des populations.
Le Conseil de Barcelone (2002) a fixé comme objectif une augmentation des dépenses de recherche européenne permettant d’atteindre 3 % du PIB à l’horizon 2010. Si nous partageons cet objectif, en revanche nous n’en partageons pas les raisons.
Interpellation des candidats sur les questions internationales et européennes afin d’évaluer leur détermination à engager un rapport de force avec l’ordre néo-libéral.
Ce groupe de mesures porte sur les rapports entre l’Union européenne et les pays membres avec les pays du Sud. Elles se situent à l’articulation du politique et de l’économique. Elles paraissent très localisées, mais chacune questionne en fait le système des relations UE – pays du Sud, et propose une inversion significative des politiques.
Pour l’abrogation de la directive services (ex-Bolkestein) et un nouveau mandat confié au commissaire européen chargé du commerce pour s’opposer à l’accord général sur le commerce et les services (AGCS) de l’OMC
Le budget européen tel qu’il a été voté ne représente que 1 % du revenu brut communautaire. Impossible dans ce cadre de financer des dépenses d’envergure européenne, ni d’aider véritablement au rattrapage économique et social des 12 nouveaux Etats membres.